Prévention

Quel que soit le volume des pollutions dû à des rejets à terre, réduire leur fréquence et leur importance, empêcher qu’elles descendent les rivières, les confiner autour de leurs sources constituent des priorités majeures pour les spécialistes de la protection de l’environnement.

mesure prévention
Le porte-conteneurs Kini Kersten échoué

Une précaution de base, obligatoire en France, consiste ainsi à entourer chaque cuve de stockage d’hydrocarbures d’un bassin de rétention (avec un fond étanche bordé d’une levée de terre ou d’un mur de béton) capable de contenir le volume libéré en cas de rupture de la cuve. Un système complexe peut intégrer pour un pipeline installé dans une zone à risque (sabotages, tremblements de terre), des automatismes (capteurs de pression reliés à des alarmes, vannages automatiques à dépression) et une surveillance humaine (surveillance aérienne, réseau de caméras vidéo, patrouilles terrestres).

 

 


Le cas échéant, un programme de soutien au développement économique et social des zones traversées peut être mis en place pour éviter des dégradations volontaires par des oppositions armées.
La capacité des autorités, la motivation des industriels et des populations sont déterminantes pour faire respecter la réglementation. Ces pollutions terrestres sont le résultat d’une multitude de petits déversements dus à la négligence, au manque d’entretien, à l’indifférence pour l’environnement. Les faire cesser n’est malheureusement pas une préoccupation prioritaire des autorités nationales dans bien des pays pauvres ou en situation politique troublée.

 


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