Prévention

Pour qui a vécu une grande marée noire et pris la mesure des conséquences écologiques et économiques de telles catastrophes, il n’y a pas d’hésitation possible : aucun effort en vue de renforcer la prévention d’un nouveau déversement ne doit être négligé. Mais chaque effort a un coût, qui doit être confronté aux progrès attendus et il n’y a pas de solution miracle pour tout régler.

La double coque, par exemple, est efficace en cas de frottement contre une roche, une épave ou un autre navire. Mais elle ne protège pas d’un abordage à pleine vitesse, ni d’une défaillance de structure dans le mauvais temps.

Les moyens de prévention les mieux adaptés à chaque contexte sont connus. De nouvelles techniques susceptibles de renforcer substantiellement cette prévention, en particulier la surveillance par satellite, se développent à grands pas. Le problème majeur n’est donc pas de savoir quoi faire, mais de bien choisir et de se donner les moyens de le faire.

Les risques peuvent être largement réduits par une combinaison judicieuse de différentes mesures : rails de circulation de navires, systèmes de surveillance du trafic ; double coque ou systèmes comparables ; contrôles effectifs des navires par l’État du pavillon et l’État du port ; renforcement des procédures de sécurité sur les navires, les pipelines, les plates-formes ; et remorqueur de haute mer prêt à appareiller en permanence, etc. Les efficacités relatives de ces mesures varient d’un cas à l’autre et les meilleurs choix ne sont pas les mêmes partout.

 

Les risques peuvent être largement réduits par une combinaison judicieuse de différentes mesures : rails de circulation de navires, systèmes de surveillance du trafic ; double coque ou systèmes comparables ; contrôles effectifs des navires par l’État du pavillon et l’État du port ; renforcement des procédures de sécurité sur les navires, les pipelines, les plates-formes ; et remorqueur de haute mer prêt à appareiller en permanence, etc. Les efficacités relatives de ces mesures varient d’un cas à l’autre et les meilleurs choix ne sont pas les mêmes partout.

Se donner les moyens de faire ce qu’on a retenu comme prioritaire demande une forte volonté. L’accident, par l’émotion qu’il crée, offre la possibilité de faire consentir, voir d’imposer aux professionnels du transport des contraintes nouvelles. Il faut en profiter sans attendre : un ou deux ans après, l’émotion passée, il devient très difficile de faire accepter des changements majeurs.

On ne se fera par ailleurs, pas d’illusions : le coût de ces changements sera en fin de compte répercuté sur les consommateurs.

 


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