Déversements d’hydrocarbures

Pour développer des stratégies de prévention et de lutte bien adaptées, il est indispensable de connaître les sources des rejets d’hydrocarbures dans le milieu marin ainsi que leur contribution au phénomène de marées noires. Ce n’est pas une tâche facile. Si les accidents sont bien documentés, il n’en est pas de même pour le reste. Ainsi, les rejets opérationnels des navires, bien évidemment non rapportés par leurs auteurs, ne peuvent être évalués que de manière approximative.


Rejet accidentel

On ne s’étonnera donc pas de voir les quantités annoncées varier très largement d’une source documentaire à l’autre. Le schéma ci-dessous rassemble les données utilisées comme références dans le cadre des travaux de l’Organisation Maritime Internationale.

Nous n’avons représenté ici que les déversements directs dans l’eau, excluant la part des rejets atmosphériques que les pluies et le ruissellement transfèrent dans l’eau. La méthode utilisée pour les estimations de ces derniers n’est pas comparable d’une source documentaire à l’autre, ce qui génère des évaluations incohérentes.

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Déversement d’hydrocarbures dans la nature en 2000

Source : données issues de CLARK. Marine pollution