Traitement de l’épave

Malgré les opérations réalisées à la source pendant le déversement, lorsque le navire n’a pu être sauvé et coule à plus ou moins grande profondeur, des quantités notables de polluant peuvent rester encore emprisonnées. Celles-ci constituent une éventuelle source de pollution future.

Pendant longtemps, le principe en vigueur a été de ne rien faire, considérant ce risque de pollution future comme une préoccupation pour les générations prochaines. L’attitude a heureusement changé au cours des dernières décennies et le principe s’est progressivement établi : l’épave ne doit pas être oubliée une fois la lutte en mer achevée. Elle doit au contraire être traitée le plus rapidement possible de manière à réduire au minimum les risques de pollution.

 

Avec le pompage de 11 200 tonnes de fioul, le traitement de l’épave de l’Erika a établi en 2000 un record mondial en matière de quantité récupérée d’un navire coulé au large. Ce record a été battu, dès 2004 par les 13 600 tonnes récupérées de l’épave du Prestige, à plus de 3 800 m de profondeur.


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