Vasières et marais

Les zones marécageuses intertidales, dont les étangs piscicoles, les claires et les marais, sont particulièrement vulnérables. Leurs réseaux de chenaux favorisent le transport des hydrocarbures vers des aires très abritées où les sédiments fins les retiennent sur de longues périodes. Les hydrocarbures affectent alors rapidement et fortement les peuplements d’invertébrés
du sédiment et les parties des végétaux en contact avec l’eau. L’intervention humaine pose là de multiples problèmes techniques qui entraînent des risques de bouleversement des milieux et d’altération des équilibres écologiques. L’intervention dans ces sites doit être réfléchie et prudente.

Les marais maritimes des zones tempérées, comme les mangroves tropicales, sont particulièrement sensibles à la pollution par hydrocarbures. La respiration des racines aériennes des palétuviers peut être gravement affectée par une pellicule même fine d’hydrocarbures. De plus, de nombreuses espèces vivent là, certaines en permanence, d’autres de manière saisonnière, dont pour beaucoup à des stades juvéniles.

Ainsi, l’engluement d’une mangrove à la saison où les jeunes crevettes y trouvent leur nourriture avant de partir en mer peut avoir de graves conséquences pour la pêche côtière et la biodiversité du milieu pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.

 

 


Vasière et traces de pollution en haut de berge


Marais pollués par le fioul du Prestige

 


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